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Nouvelles du bord

2011

9 novembre : 9 heures en route pour Bilbao. Peu de vent tout au long de la journée. Arrivée à 20 h 30. A la tombée de la nuit petite surprise. Comme tout le monde nous allumons nos feux de mât. Quelques secondes plus tard le secteur rouge disparait, deux minutes de plus et le secteur vert disparait à son tour, puis enfin le secteur blanc mais deux minutes plus tard il se rallume et reste allumé. Ennuyeux, pourtant il s'agit d'un feu de mât Lopolight vendu chez Gréement Import et censé éclairer pendant environ 50 000 heures. Le nôtre a fonctionné 300 heures. Chercher l'erreur.


12 novembre :  direction Santander après une escale de 3 jours à Bilbao pour résoudre ce problème de feux de mât. Un bon vent de sud sur une mer belle.


14 novembre : en route pour Gijon, une étape de 90 milles nautiques. Vent de sud-est 3/4 Beaufort, mer peu agitée. Noème seul voilier à 22 heures au ponton accueil. Vraiment peu de naviguateurs en cette période.

Une assez belle journée le lendemain pour la visite de la vieille ville qui est assez agréable malgré l'invraisemblance de l'architecture des immeubles plus laids les uns que les autres.











































16 novembre : Vent d'ouest 4, une mer agitée avec une grande houle de 3 mètres environ. A Cabo Pen͂as, bien qu'à deux milles de la côte une rafale de vent d'une violence incroyable fait partir au lof Noème avec pavois dans l'eau, juste le temps de libérer l'écoute de grandvoile et Noème se redresse. Une petite frayeur quand-même. Escale du soir : San Esteban de Pravia. Un ancien port par lequel transitait le charbon des Asturies pour les acieries du monde entier. Mais voilà ce temps est révolu et il ne reste que des infrastructures vieilissantes et une impression d'abandon de la ville.

A l'approche de la digue d'entrée un bruit de corne se répète. Un pêcheur fait de grands gestes et s'approche avec son bateau. Il fait signe de le suivre pour rentrer dans le chenal en effet  la marque qui signale un haut fond au niveau de l'entrée a été emportée lors d'une tempête et n'a toujours pas été remplacée. Puis le pêcheur nous guidera jusqu'au bassin du port et là nous proposera une place sur un ponton installé à l'aplomb de l'ancien quai, ponton à priori pour les locaux. Superbe accueil et merci à lui.


















17 novembre :  Beau temps et soleil. Ribadeo dans une superbe ria est l'escale du jour. Accueil très agréable. Petit souci du circuit de refroidissement moteur. Nettoyage de la crépine et des tuyaux.


19 novembre : Trente-deux milles pour rejoindre O Vicedo au fond d'une magnifique ria. Port totalement artificiel, bien protégé, quasiment vide. Amarrage à un quai. Il ne doit pas y avoir souvent de voilier de passage car Noème attire une ribambelle de curieux sur le quai. Commentaires divers et parfois longues conversations pour certains.

Mais la ville est un désastre. En bordure de plage et au centre-ville un nombre invraisemblable d'immeubles a été construit. Ils sont tous entièrement vides. Des panneaux "Se vende" sont accrochés un peu partout aux façades. Bon nombre d'immeubles sont inachevés, des grues rouillent aux abords de carcasses en béton. Des terrains en friche s'intercalent entre les chantiers. Les ravages de la crise ne peuvent se cacher. Si on ajoute un certain degré de saleté cela n'engage pas à rester bien longtemps.


20 novembre : Un petit vent de nord-est nous pousse vers La Corogne dans une mer très agitée sur fond de houle de Nord-Ouest de 3 bons mètres. Une mer tout à fait désagréable qui nous fait rouler et tanguer, tout au long de l'étape.

Accostage à la nouvelle marina A Coruna en fin d'après-midi avant un coup de vent de Nord-Ouest demain associé à une mer très grosse pour la journée du 22/11.


20 novembre au 24 novembre : La Corogne.

Bloqués 4 jours par une belle dépression qui passe sur le Cap Finisterre. Visite de cette grande ville, grand port, station balnéaire importante, à l'urbanisation galopante, dans un design architectural affolant. Dès l'arrivée se profile au loin, amer remarquable, la tour Hercule construite à même la jetée qui protège le bassin portuaire. A la périphérie de l'agglomération ce n'est que construction. Malgré tout il persiste un centre historique qui a gardé un certain charme avec un immense "paseo" en bordure de quai.

Gijon

Gijon