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TRAUMATISMES CRÂNIENS


Les TC sont évalués suivant l’Echelle de Glasgow.

  

Ouverture des yeux

Réponse verbale

Meilleure réponse motrice

4   spontanée                                 

5   normale

6   sur ordre

3   au bruit

4   confuse

5   localisée

2   à la douleur

3   inapproprié

4   évitement

1   jamais

2   incompréhensible

3   en flexion

 

1  aucune

2   en extension

 

 

1   aucune


Les TC fermés sans perte de connaissance et sans fracture du crâne demandent une surveillance simple. Le blessé doit rester tranquille.

Si TC sans gravité (score de Glasgow > 13). En attendant allonger et caler le blessé, surveiller son état de conscience.

Si TC grave (score de Glasgow < 13) envisager une évacuation rapide, contacter le CCMM. En attendant :

                        ·  Assurer la liberté des voies aériennes,

                        ·  S’assurer de la rectitude de l’axe tête-cou-tronc,

                        ·  Placer le patient comateux en PLS,

                        ·  Si plaie de cuir chevelu, faire un pansement


Attention : une amnésie post-traumatique a la même valeur qu’une perte de connaissance.

Un patient conscient initialement, peut se dégrader secondairement. Tout TC doit être mis au repos et surveillé 24 heures. Quelques jours plus tard (voire semaines) il peut survenir des céphalées, troubles visuels, troubles de la vigilance, détérioration psycho-intellectuelle, trouble du comportement. Tous ces signes peuvent être liés à une complication du TC survenue auparavant et liés à la survenue d’un hématome intracrânien. Une consultation s’impose.




MANUTENTION DES BLESSES


Généralités


            Dès que la mobilisation d’un blessé est envisagée, il convient d’être prudent pour éviter de graves erreurs de manipulations à l’origine de complications secondaires. L’opérateur doit assurer une prise solide pour éliminer toutes chutes au moment de l’effort ; pour cela bien saisir à pleines mains, voire engager les avant-bras. Ne jamais saisir une victime du bout des doigts. Equilibrer la charge sur les deux bras ou répartir entre les sauveteurs.

Transport bras tendus et non fléchis pour éviter la survenue trop rapide d’une fatigue.

Ecarter les jambes et rechercher la stabilité maximum avant de produire son effort. Au moment de lever la charge, les genoux seront pliés pour se retrouver dans la position du trépied, le dos rigide, se relever en dépliant les genoux. Ne pas lever un poids jambes tendues car l’effort se reporte sur le dos et représente un effort cinq fois plus important pour la même manœuvre.


Ramassage d’un blessé


Réaliser un plan dur : porte de cabine, plancher, planche.

Collecter le matériel utile : attelles, morceaux de tissus, bandes …

Examiner le blessé avant toute manipulation. Ne pas hésiter à découper un vêtement à l’aide de ciseaux pour visualiser la zone concernée sans avoir à mobiliser inutilement.

Recherche d’une détresse vitale : détresse circulatoire, respiratoire, hémorragie externe. Mettre en œuvre les premiers gestes adaptés.

Recherche des lésions possibles : fracture, luxation, délabrement cutanéo-musculaire, troubles neurologiques (fourmillements, insensibilité), douleurs abdominales.


Mobilisation du blessé


Une obligation absolue : respect de l’axe tête-cou-tronc. S’il existe un doute au niveau d’une lésion éventuelle du rachis : poser une minerve.

Un sujet conscient sera allongé sur le dos, inconscient il sera mis en P.L.S. en présence d’un traumatisme thoracique (chute sur un winch par exemple) installer la victime en position semi assise, épaules relevées (si absence d’atteinte rachidienne).

Une fois installée, recouvrir la personne d’une couverture simple ou de survie, d’un duvet, pour éviter tout refroidissement


Transport


Réaliser un « portoir » : par des liens comme des serviettes, torchons repliés, noués entre eux par un double nœud plat. Glisser les boucles sous la victime dont une pour soutenir la tête, mais pour cela il faut 4 opérateurs et l’absence de lésions graves.

Improviser un brancard par 2 gaffes ou 2 bouts de tangon, prendre deux sacs à voile, en percer le fond et enfiler sur les supports, disposer un coussin sous la tête. On peut utiliser une porte de cabine.

Relevage du blessé :

Victime sur le dos. Trois personnes sont nécessaires. Placer le brancard improvisé à côté du sujet, 2 opérateurs se placent en pont. Un au niveau des jambes, le second au niveau du tronc,  le troisième face au deux autres est à pour but de maintenir la tête. Les trois opérateurs doivent agir ensemble, amènent le blessé au dessus du brancard et l’y déposent en douceur et en bloc, puis l’immobilisent et le recouvrent.

Victime en P.L.S. même disposition des opérateurs. La position latérale de sécurité sera respectée.

Installation sur le brancard :

Sujet conscient : sur le dos.

Sujet inconscient : mis en P.L.S.

Blessure au thorax : sujet allongé, thorax et épaules relevés.

Une fois installé, le sangler.

Transport : le transport du blessé doit se faire à l’horizontale, tête en avant. Les mouvements doivent rester le plus souple possible.


En mer


            Les traumatismes surviennent le plus souvent sur le pont. Descendre le blessé après avoir fait un bilan des traumatismes et immobiliser la région en cause. En effet il n’est pas raisonnable de laisser un équipier sur le pont exposé aux intempéries ; même si il est difficile de le transporter dans la cabine.



  

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