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Nouvelles du bord

2014

  

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2 septembre : Nous voilà à Poolbeg marina au coeur du port de Dublin dans un paysage industriel. Un énorme incinérateur dresse ses deux cheminées, les plus hautes d'Irlande, qui culminent à 208 m de hauteur, dominées par un joli panache de fumée continu. Le trafic du port est continuel : monstrueux HLM à passagers, cargos de taille monumentale, ferries démesurés dont les hélices transmettent par l'eau vibrations et bruits incessants. Le port de Dublin est le premier port d'Irlande et c'est là que transite les deux tiers du traffic maritime du pays autant marchandises que passagers, c'est dire l'activité qui règne jour et nuit le long des quais.

            Le centre-ville est facilement accessible à pied en remontant les berges de la Liffey le fleuve qui traverse la ville de part en part et où des vikings s'étaient déjà installés au XII ème siècle. Le port s'est déplacé plus près de l'embouchure de la Liffey et les anciens quais et docks ont été entièrement réhabilités, une longue promenade longe les quais et c'est très agréable d'y déambuler pour atteindre le centre-ville et puis Dublin se visite à pied car finalement c'est une petite ville.

            


















            Sur la rive sud de la Liffey est concentrée la majorité des sites touristiques, avec le quartier à la mode de Temple Bar (avec sa multitude de pubs, bars et autres restaurants), le National Muséum et la national Gallery ainsi queTrinity Collège (et son célèbre livre de Kells) fondé en 1592 à l'initiative de la Reine Elizabeth 1ere, qui ne sont qu'à quelques rues les uns des autres. Les parcs de Merrion Square et de St Stephen's Green situés au coeur de la cité sont des lieux de verdure fleurie où il est possible de trouver un moment de repos et de quiétude loin de l'agitation de la cité dublinoise.

            A voir aussi Saint Patrick's Cathédral  édifiée au XII ème siècle mais qui a subi de si nombreux remaniements qu'il ne reste rien de son origine. Le National Muséum of Archeology dont les collections couvrent la période à l'origine du peuplement de l'île puis l'époque du bronze, une magnifique collection d'oeuvres d'art unique du premier âge celtique au haut moyen-âge, la période de la colonisation viking et enfin la période médiévale pour s'achever sur la période dite de "la route vers l'indépendance"

            N'oubliez surtout pas de boire, dans un des nombreux pubs, un verre de Guinness cette bière brune ou plutôt de couleur brun noirâtre que tout visiteur se doit d'avoir au moins gouté une fois avant de quitter la ville. Elaborée par la célèbre brasserie éponyme fondée en 1759 sur les rives de la rivière Liffey par Arthur Guinness, la production ne faiblit pas quelques siècles plus tard car une dizaine de millions de verres sont bus dans le monde chaque jour.






















            Dublin est aussi la cité au 4 prix Nobel de littérature Yeats (1923), Shaw (1925), Beckett (1969), Heaney (1995). Sans oublier Jonathan Swift, Oscar Wilde, et bien sûr James Joyce certainement le dublinois le plus célèbre même si la majeure partie de son oeuvre fut écrite loin de son pays.

4 septembre : Départ pour Concarneau où nous laisserons Corinne et Guy pour qu'ils puissent rejoindre la capitale et retourner à leurs activités professionnelles, les vacances n'ont hélas qu'un temps. La particularité de cette dernière étape qui va durer 3 jours c'est le calme plat, l'absence totale de vent tout au long de la traversée. Une mer d'Irlande d'huile, jamais nous n'avions vu cela. Trois jours de moteur pour conclure ce long périple de quelques années.

            Arrivés à Concarneau le 7 septembre nous en repartirons le 8 pour Pauillac mais avant il y aura une escale à Sauzon puis au Sables d'Olonnes et enfin La Rochelle pour profiter du beau temps qui continue. L'amarrage au ponton à Pauillac, en fin de journée du 11 septembre, est épique. Heureusement d'anciennes connaissances présents sur leurs bateaux viennent nous prêter main forte. Les courants de la Gironde dans le port sont toujours aussi violents. Souvenirs, souvenirs. Notre dernier passage remonte  à 2009 quand nous avions préparé Noème pour le départ après sa mise à l'eau à Arcachon en février 2008.

            Escale pour débuter le déchargement du bateau des objets non indispensables pour les jours à venir. Depuis Pauillac la maison n'est pas loin et c'est bien pratique. Nous recherchons aussi un emplacement pour sortir Noème de l'eau car quelques travaux sont nécessaires après toutes ces années de navigation. Il n'y aura pas que des travaux cosmétiques car nous envisageons, en plus des travaux d'entretien, de construire une casquette pour assurer une meilleure protection lors des veilles par temps froid et surtout pluvieux. Nous optons pour Port Médoc et sa zone technique, c'est un peu loin de la maison mais Isabelle et Christophe peuvent nous prêter leur bateau amarré à Port Bloc (en plein préparatifs pour leur prochain départ à l'été 2015) à quelques encablures de Port Médoc, cela évitera les allers et retours inutiles quand nous aurons des travaux qui nécessiteront plusieurs jours.

            Avant de mettre Noème au sec comme le  beau temps persiste, une dernière petite croisière vers La Rochelle est prévue en compagnie d'un nouvel équipage, connaissance de longue date Denise et Giorgio Gellini. Temps doux et ensoleillé tout au long de la semaine avec une journée très ventée lors de l'escale à Saint Denis d'Oléron qui, du coup prolongée, favorise une plus longue visite de la pointe nord de l'île avec découverte des écluses à poissons ainsi que du phare de Chassiron.


25 septembre : retour à Port Médoc. 

7 octobre : sortie de l'eau de Noème suivie d'un démâtage avec l'aide précieuse d'Isabelle et Christophe.

Depuis nous avons rencontré Erik Lerouge à deux reprises pour travailler sur les modifications que nous souhaitions apporter à notre bateau. Bientôt nous allons pouvoir commencer à fabriquer les pièces mais la stratification finale sera pour le printemps prochain car nous voilà aux portes de l'hiver.